Avant les 3 chansons sanglantes (MURDER ballads), un jour de juin 2018, en relisant un texte en français « Rien » m’est venu la mélodie d’une chanson. En deux jours celle-ci était posée. Seule ma voix, peu habituée à chanter sa langue maternelle, révèle des hésitations et des tonalités que je reconnais. Je n’ai rien voulu retoucher, laissant, sinon la fraîcheur ou la naïveté que m’interdisent mon âge, mais l’inexpérience laisser un soupçon de fragilité. Après « Rien », il fallait qu’il y ait une suite. Après une discussion avec Christophe qui avait aimé ce « Rien », j’ai rassemblé des textes et, pendant trois semaines de juillet, composé une vingtaine de titres. Certains n’ont été finalisés qu’à l’automne, le résultat va suivre en quelques fournées doubles. La paire se fait là avec « Un autre idiot », qui comme nombre de ses frères se contente juste d’une voix sur une guitare.
Before the three bloody songs – murder ballads -, one day in June 2018, while reading a text I had written in French – « Rien » (« Nothing ») – I came up with the melody for a song. In the course of a couple of days it was done. Only my voice – unused to singing in its mother tongue – reveals some hesitations and tonalities which I am familiar with. I didn’t want to change anything, therefore letting – the freshness and the naivity which my age forbid aside – the lack of experience give the song a hint of frailty. After « Rien », there was to be a follow-up. After a conversation I had with Christophe who had liked this « Rien », I gathered some texts and for three weeks in July I wrote about twenty songs. Some were not finalised before autumn – the result is to appear here as a few double features. The second half of the pair here is « Un autre idiot » (« Another fool »), which like many of his siblings only consists of voice and guitar.